Vengeance

Tchervéna était autour d’un feu, à écouter pour énième fois l’histoire que sa grand-mère avait inventée dans le but que les autres Tchiapotchka ne tombent pas en amour avec ceux de l’espèce de Zly Volk. C’en était trop maintenant cette histoire avait traversée les plans et était totalement fausse. Tchervéna aimait réellement Zly, il ne l’avait pas tué comme dans cette ignoble histoire.

Il était temps de la vengeance ultime et qui sait mieux se battre que le clan des Asgeirs. Sans perdre de temps Tchervéna alla à la rencontre d’Olaf, le chef des Asgeirs, mais aussi le meilleur forgeron du village. Il fallait d’abord à Tchervéna une arme digne de ce nom et seul Olaf pourrait la sortir de ses forges enflammées. Zly Volk devrait aussi y prendre part, car l’arme devra être lié à Tchervéna.

Olaf mis Tchervéna au parfum des matériaux nécessaires afin de pouvoir crée cette arme. Il comprenait tout à fait ce que Tchervéna voulait et il était prêt à lui prêter main forte. Wulfrick aura beaucoup à apprendre de la création de cette arme.

Une fois tous les matériaux réunit, ce qui ne fut pas une mince affaire, Olaf commença la fabrication d’alliages assez purs pour que Zly Volk puisse y mettre sa magie. Bien que les deux hommes étaient encore novices dans la création de tels objets, ils étaient tout de même très méticuleux et voulaient que l’arme soit vraiment unique et imprégnée d’une partie de l’âme de Tchervéna.

Quand les différents alliages furent prêts, Olaf fit signe à Zly et à Tchervéna de s’approcher. Zly se mit alors à prier Pyran et Magius de les aider à faire une arme digne de Tchervéna; il pria aussi Orfon et Galadan, pour que, comme leurs créations respectives, cette arme soit forte et résistante, tout en étant majestueuse et supérieure.

Zly passa alors ses mains près de la forge et des métaux, assez près pour que les poils de ses mains et de ses bras se recroquevillent et tombent sous l’effet de la chaleur. Il s’avança par la suite vers Tchervéna et pris délicatement une aura présente autour d’elle que seul lui était capable de voir. Il étendit une partie de cette aura entre le marteau d’Olaf et l’enclume. Ainsi, lorsqu’Olaf fit couler délicatement les alliages liquides, ceux-ci se sont abreuvés de l’aura de Tchervéna.

S’en suivi l’enivrante dance du marteau d’Olaf, qui sous l’effet des prières et de la magie de Zly Volk produisait des effets hallucinants qui représentaient à merveille la future extension de Tchervéna. Une magnifique épée à une main ayant comme garde une tête de dragon qui crache un feu qui se trouve à être la lame de l’arme.

Quand Olaf eu fini la forge de l’arme, Zly Volk fit les dernières incantations pour sceller la magie à l’intérieur de la lame pour l’éternité. Il demanda une fois de plus à Magius de l’aider dans cette démarche, mais aussi à Arkhus, Baroc, Destro, Gorbash, Lextor, Mystra, Nimbulus, Pyran et Tyrana de faire descendre leur bénédiction sur cette arme et sa seule et unique porteuse. En guise d’offrande, il prit la pierre magique la mit sur la lame et à l’aide du marteau d’Olaf la fracassa pour en libérer l’essence magique contenu à l’intérieur pour nourrir les dieux qui en retour accordèrent leur bénédiction, scellant ainsi l’arme et son enchantement!

Bien que Zly Volk avait la quasi certitude que certain Dieux n’avaient pas rempli leur part du contrat, il s’en moquait, car lui et Olaf avaient une fois de plus réussi à créer une arme runique!

Le portail s’ouvrit sur le village de Tchervéna, elle passa la première. Les villageois, surpris, observèrent le portail, comme figés dans le temps, aucun d’entre eux n’osaient bouger. Lorsque les adultes reconnurent la jeune fille qu’ils croyaient morte dans les bois des dizaines d’année plus tôt, ils commencèrent à s’affoler courant dans tous les sens pour trouver quelque chose pour se défendre, mais il était déjà trop tard. Tchervéna avait déjà chargée un villageois et les Asgeirs, ainsi que Zly Volk la suivait de près. Avant même que Tchervéna ait pu coupé une tête, Aria avait déjà lancé l’une de ses flèches mortelles dans l’œil d’un autre villageois. Tandis que Croh et Olaf battait à mort les chasseurs du village qui avait autrefois tué le père de Tchervéna par inadvertance. Pour un Asgeir, un guerrier qui ne sait pas viser mérite la mort. De l’autre côté on pouvait voir Wulfrick se battre contre une bande de villageois qui avait réussi à prendre des fourches pour se défendre. Akmed Al Sabbah arriva quelques secondes plus tard, dans l’ombre, et coupa retraite à ceux qui osait abandonner leur village. Le combat battait sont plein et Tchervéna se battait avec une telle rage que les Asgeirs se félicitairent de l’avoir de leur coté.

Zly qui prenait un malin plaisir à démembrer et faire souffrir ses impudents villageois. Ils étaient les premiers responsables de la « diabolisation du loup» à travers plusieurs plans. Zly pouvait même se vanter de n’avoir tué personne durant ce périple. Mais après chaque victime, la plupart suppliait un Asgeir d’abréger leurs souffrances.

Avant toute cette histoire, les loups et les singes s’entendaient relativement bien dans la plupart des plans et pouvaient même se donner un coup de main à l’occasion. Cependant, dans cette portion du multivers où le singe dominant était sur 2 pattes et le loup toujours à 4 pattes, l’histoire entre lui et Tchervéna eu beaucoup trop d’impacte, surtout pour un plan aussi reculé.

Reconnaissant le sentier dans le bois qui menait jusqu’à la demeure de l’affreuse grand-mère, Zly fit signe à Tchervéna de le suivre.

Le passage dans ce sentier fessait rappeler à chacun d’eux des souvenirs à la fois heureux et tristes de leur première rencontre et aussi la première fois qu’ils durent s’échapper d’un plan.

Quand ils arrivèrent finalement devant la maison de cette ignoble grand-mère, Zly fut agréablement surpris de voir que la maison était entourée d’une rocaille très élaborée et surtout très grande…

Pendant tout ce temps la grand-mère de tous les Tchiapotchka tricotait tranquillement un foulard pour une nouvelle Tchiapotchka. Elle se berçait tranquillement la tête légère malgré tous les ragot qu’elle avait raconté à propos de Tchervéna une ancienne protéger. Il lui arrivait encore parfois de se rappeler de cette histoire et d’en rire. Quelle idée de génie elle avait eu… et cette pauvre Tchervéna qui s’était enfuie dans un autre plan. Elle savait qu’elle n’avait rien à craindre puisque le temps dans ce plan se déroulait lentement, elle était sur que Tchervéna avait vieilli beaucoup plus vite qu’elle et qu’elle était maintenant beaucoup plus vieille voir même morte. Ce qu’elle ignorait c’est que certain plan ont un temps qui se déroule à l’inverse du notre. Ce sont des endroits où l’on nait âgé et l’où on meurt poupon (référence post en route vers jouvence). La grand-mère leva les yeux, quelques secondes, pour regarder par la fenêtre. Elle pouvait y voir les lucioles qui volaient dans la nuit. Quel magnifique spectacle devant lequel la grand-mère restait toujours sans voix. Ce soir par contre les lucioles semblaient se déplacer d’étrange façon. Les yeux de la grand-mère devinrent ronds quand elle vit les lucioles former les mots : attention mère grand. Une seule personne l’appelait ainsi… Tchervéna.

Tchervéna entra tranquillement dans la maison de mère grand, complètement détrempée par tout le sang des villageois qu’elle venait de tuer. La grand-mère se cru dans un vrai cauchemar! En panique, elle se dirigea vers la sorti arrière de sa demeure pour s’y prendre une arme et essayer de s’échapper.

Pendant que mère grand se dirigea vers la sorti elle entendit une voix forte dont elle ne put tout entendre vu son état de panique : «Diabolique Mé****, PiC** ** *** sous la peau, ** ****** le pied bot!». Puis, elle senti quelqu’un lui touché l’épaule. Au même moment une intense douleur s’empara de son genou droit, elle ne pouvait plus que boiter pour essayer de s’échapper de sa petite-fille. La vielle dame se retourna vers l’homme qui lui avait touché l’épaule, elle ne le connaissait pas, mais en avait peur, surtout quand celui-ci lui dit : «Allez court petite fille, c’est la mort qui est venu te chercher!»

À ses paroles, la vieille dame se retourna pour empoigner son balai, mais Zly avait déjà fait quelques pas en arrière en direction de sa diabolique femme. Mère grand utilisa donc ce balai comme béquille pour s’aider à ce déplacer en direction de la sortie arrière. Pendant ce temps, Zly Volk récupérait différents articles dans la salle de couture de la vieille.

Un silence de mort régnait maintenant dans la maison. Quand l’ainée arriva à sa porte arrière, elle se rendit vite compte que quelque chose d’énorme avait été mit de l’autre côté pour l’empêcher de sortir. Elle vit alors Tchervéna, celle qu’elle croyait morte depuis longtemps marcher tranquillement vers elle. La vieille tenta de menacer Tchervéna avec son manche à balai, mais d’un simple coup de poignet, l’épée coupa le manche.

Paniqué la grand-mère boita jusqu’à l’escalier tout près, qu’elle monta du plus vite qu’elle pu. Ce qui n’était pas rapide.

Tchervéna marchait tranquillement derrière sa grand-mère, savourant chacun de ces moments.

«Pitoyable vieille folle, croyais-tu vraiment que ta petite histoire allait être assez pour nous tuer?»

Une fois en haut des marches, la grand-mère se retrouva au balcon intérieur de sa maison, qui donnait sur sa salle à manger en contrebas. Elle se retourna alors vers sa petite-fille et lui dit : «Tu n’es qu’une petite garce qui n’a aucun respect pour les valeurs de tes anciens».

Tchervéna s’arrêta un moment et lui répondit : «Pour une fois que tu cernes bien le personnage». Puis elle lui envoya un solide coup du plat de son épée en plein visage, la fessant passer par dessus la rampe.

(Avis aux cœurs sensibles : le prochain post présente une scène de torture déconseillé aux moins de 18 ans ou à toute personne sensible. Si tel est votre cas, passez au prochain post)

Au moment de sa chute, mère-grand était persuadée qu’elle allait enfin mourir, mais alors qu’elle tournoyait suite au coup au visage et que le sol arrivait à toute allure, elle revit l’homme de tout à l’heure, sous son futur point de chute, avec dans une main une chaise qu’il tenait droite par l’une des pattes et dans l’autre, un tabouret de bois massif comme s’il voulait se protéger.

En fait, Zly Volk avait attaché 3 potions au liquide rouge sur le dernier barreau d’un dossier de chaise et prit un tabouret de bois pour se protéger d’éventuels éclats de verre.

Alors qu’elle tombait, Zly mit la chaise sous la vieille qui tomba dessus et son bouclier improvisé l’a effectivement protégé des pieds de la vielle, ainsi que de plusieurs des éclats. En regardant son œuvre, Zly se rendit compte que le dossier de la chaise était arrivé dans le bas du dos de la dame lui brisant ainsi plusieurs vertèbres. Les potions posées sur le dossier ont permit de sauver la vie de mère grand, mais de lui infliger un handicap permanent.

Quand cette dernière repris conscience, elle était attaché en croix sur sa propre table à mangée, laquelle était adossée au mur pour que l’audience puise bien voir. La vieille remarqua que Tchervéna était assise devant elle, comme si elle attendait quelque chose. Elle vit aussi l’homme qui était en train de s’occuper du feu, même si ce brasier était vraiment chaud et qu’il y avait de la braise pour plusieurs jours. Il fessait très chaud dans cette maison. Elle se rendit compte rapidement qu’elle n’avait plus de sensation dans ses membres inférieurs, bien qu’ils étaient toujours présents. Finalement, elle remarqua une très grande quantité de son matériel de couture sur un établis à côté d’elle, ainsi qu’un tonnelet fermé.

Zly s’approcha d’elle et lui dit : «Bonjour mère grand, j’espère que vous ne vous êtes pas trop ennuyé». À ces mots la vieille reconnu le prédateur en lui, bien qu’il n’est plus l’apparence d’antan.

C’est alors que Zly se mit à la tâche : à l’aide un petit couteau, il dénuda chacune des phalanges de chacun des doigts de la grand-mère, de façon à laisser l’articulation à vif. Il fit de même pour les coudes. Pour garder sa victime en vie et réveiller, Zly écrasait à l’occasion une potion rouge et une grise dans le visage de son œuvre.

Une fois les articulations à vif, Zly sortir du feu de foyer une grande tôle à biscuit sur laquelle était déposé des dizaines d’aiguilles à coudre, toutes chauffées au rouge. À l’aide de pinces et d’un marteau, il enfonça chacune d’elles dans les articulations. Certaines aiguilles passaient de bord en bord, alors que d’autres n’étaient que planter dans l’articulation.

Évidemment, la grand-mère criait de douleur et lançait les pires injures et blasphèmes inimaginables. Après un certains temps Zly et Tchervéna se mirent d’accord pour la faire taire, une bonne fois pour tout. Zly pris une aiguille chauffée au rouge et fit une petite incision entre la gorge et la carotide pour aller tranquillement brûler les cordes vocales de l’œuvre.

Une fois toutes les aiguilles en place, Zly ouvra le tonnelet et badigeonnât son contenu noir et visqueux sur les articulations et sur le corps de son œuvre. Cette substance eut pour effet de réduire les souffrances de l’œuvre lors de l’application. Mais l’œuvre ne comprenait pas pourquoi Zly agissait ainsi, jusqu’à ce que Zly se mette à répandre cette substance un peu partout dans la maison.

Zly s’écria alors : «Pour les dieux que la pierre magique n’a pas contenté, je vous offre cette œuvre !»

Zly et Tchervéna prirent alors chacun une pelle et mirent des bûches ardentes, ainsi que des tisons devant l’œuvre, tel un tapis doré.

Tchervéna s’approcha alors de la table ou l’œuvre était présentés, mit sont épée derrière la table, où les liens de l’œuvre étaient tous regroupés et dit : «Que le spectacle et ma vengeance commencent !» et coupa les cordes d’un seul coup.

L’œuvre se tenait maintenant en équilibre sur ses membres inférieurs qui ne lui répondait plus, pendant qu’elle voyait Zly et Tchervéna sortir de sa demeure pour admirer le spectacle.

L’œuvre regarda alors ses mains, du moins se qui en restait, mais en ramenant celles-ci devant elles, les liens qui pendaient jusqu’à terre s’enflammèrent ! En un instant elle pris elle aussi feu et tomba vers l’avant dans le brasier. Par réflexe, elle mit ses mains devant elle pour se protéger, elle compris alors pourquoi certains aiguilles n’étaient pas complètement entrée… Elles entrèrent presque toutes en même temps. Elle sentit alors sa peau commencer à gonfler à certain endroit et l’odeur que dégageait son propre corps en brulant. Elle sentit des explosions à l’intérieur de son corps, encore ces maudites potions rouges, ils ne la laisseraient donc jamais partir en paix. Elle sentit alors sa peau et ses yeux fondre tranquillement à l’intérieur de son crâne. La douleur était insoutenable puis… délivrance… sont corps n’en pouvant plus lui fis perdre connaissance.

Zly et Tchervéna étaient dans les bras l’un de l’autre à regarder cette maison brûler avec un sentiment de fierté.

Il restait encore quelques petites choses à faire pour Tchervéna.