En route vers Jouvence

À noter que Zly Volk s'appelait Stary Blazon avant de devoir utiliser nom mieux adapté


Stary et Tchervéna se promenaient dans la Forêt des sanglots durant une nuit très orageuse et venteuse. L’humidité et la pluie avaient complètement imprégné leur vêtements et se déplacer dans la forêt était devenu très difficile, car chacun d’eux devaient porter une très grande quantité de focus magique en plus de divers matériel utile à tous voyage dans le bois :
- Un portrait de Olaf Asgeir et de Croh
- Des faux papiers pour entrer dans une pouponnière
- Une clé pour un coffre à sécurité maximale
- Du miel
- Un énorme dispositif en forme d’arbalète

Tout en marchant, Stary se disait qu’il s’était attaché à ses brutes du Clan Asgeir. Durant sa longue existence, il a connu plusieurs gens ayant des passés tout aussi hauts en couleur que les Asgeir. Malheureusement, la plupart de ceux qui continuent sur cette voix ne vivaient pas très vieux, à deux exceptions près, Stary et Tchervéna. Ces jeunes Asgeir lui rappelaient son jeune temps, si toutefois un tel concept peut s’appliquer à lui et sa compagne.

Les connaissances pour guérir Olaf et Croh de leur malédiction n’étaient pas inscrites dans les bouquins de la tour des mages. Il faut donc aller chercher l’information ailleurs. Stary et Tchervéna se rappellent d’un plan qu’ils avaient bien apprécié. Une plan à 4 dimensions, temps renversé, structures éclatées dans la section mitoyenne du Wyld et du Weaver.

Le plan pour retourner dans ce plan est tout de même simple : mettre les 157 sigils en dodécaèdre autour du cercle de portail et avoir assez d’énergie pour faire le voyage.

En arrivant au grand pin où ils avaient calmé les feux follets la veille, ils commencèrent à installer les sigils. Chacun des sigils était muni d’un fil métallique qui se dirigeait vers le centre du dodécaèdre. L’installation du dispositif pris environ 2 heures. Suite à quoi, ils commencèrent à installer une sorte d’armure sur Tchervéna. L’ «armure» était en fait un dispositif métallique pour attacher chacun des fils d’aciers reliés à un sigil.

Stary et Tchervéna commencèrent alors à prier à haute voie Éorlan et Magius pour que l’orage s'intensifie et pour que le voyage magique soit bon.

Peut-être était-ce parce que la Déesse Éorlan s’est sentie insultée que l’orage s’est transformé en véritable tempête tropicale, mais peu importe c’est exactement ce que Stary et Tchervéna cherchaient. À l’aide d’un dispositif ressemblant à une arbalète, Stary mit le dernier sigil attaché à un fil d’acier dans l'engin qui était pointé vers le ciel.

Tchervéna était au milieu du dodécaèdre, relié à tous les sigils par des fils d’acier. Elle regarda alors Stary et fit un signe d’approbation de la tête. Stary tira alors une corde qui était relier au dispositif ressemblant à une arbalète, ce qui eut pour effet de propulser le sigil très très haut dans les airs.

En moins d’une demi-seconde, un éclair frappa le sigil et descendit directement sur Tchervéna et électrisa tous les 157 sigils. Étrangement, une telle électrocution ne dure que quelques secondes. Mais on aurait dit que Tchervéna empêchait l’éclair de retourner dans le ciel, comme si elle la tenait avec sa main droite.

Est-ce peut-être pour la punir davantage, mais Éorlan, ou peut-être même Magius envoya un second éclair sur Tchervéna, qu’elle saisi de sa main gauche. On aurait dit qu’elle tenait le ciel et la tempête avec des bras d’électricité.

Au sol, la lumière était aveuglante, le dodécaèdre émanait énormément de lumière et de chaleur; au centre, on pouvait voir des flammes commencer à brûler certains vêtements, étrangement, tous les vêtements rouges qu’elle portait ne brûlaient pas : botte, jupe, chandail et ... le Chaperon. Sa peau était devenue noire, comme celle d’un drow et ses yeux émanaient de la lumière et des éclairs. Elle regarda alors Stary et dit :

- Vient dans mes bras mon gros loup !

Stary massa alors sa cuisse droite en espérant qu’elle ne le laisse pas tombé et il se mit à courir vers sa Tchervéna. Rendu à la limite du dodécaèdre il sauta et l’attrapa.

Il eut alors un silence surnaturel sur plusieurs kilomètres, puis une lumière si intense qu’on se serait cru en plein jour. Puis le son revint et la nuit continua son cour. Il n’y avait maintenant plus personne au pied du grand Pin. Même les dieux pouvaient se demander où ils étaient passé.

Du blanc...
Beaucoup de blanc...
Stary aimait bien voyager entre les plans, si seulement ce n’était pas aussi douloureux...

Du blanc...
Du vent ! Ça, c’était mauvais signe! Ça signifie qu’ils étaient en chute libre! D’ici quelque seconde Stary se sera ré-acclimaté à l’énergie de ce monde et pourra l’utiliser pour se guérir.

Ce qui ne prit que quelques secondes, il engloutit alors une baie et sa vision revint. Ce qu’il vit ne lui plut guère : Tchervéna était en chute libre et tombait à vive allure tiré par le poids des fils d’acier et des sigil et semblait inconsciente.

Ce n’était cependant pas une chute ordinaire, car au lieu de tomber vers la terre, Stary et Tchervéna tombait vers l’entre-monde, l’Astral.

Stary vue rapidement qu’ils étaient dans le bon plan, car au-dessus de sa tête il pouvait voir rétrécir des centaines de milliers d’îles flottantes reliés entre elles par d’énormes chaînes d’adamantium, formant des archipels à plusieurs étages.

Revenant à la situation actuelle, Stary se dit qu’il ne devait en aucun cas tomber jusque dans l’Astral, car la magie y est trop sauvage pour y être utilisé. Heureusement, il connaît très bien la magie de ce Plan : Jouvence. Il se concentra et senti tous ses os se fracturer pour prendre un autre aspect, ses poils, cheveux pousser pour former des plumes, ses armes, armure, sacoches entrer en lui, comme si son corps les avait avalés. Il venait de transformé en Aigle Royal surdimensionné.

Il piqua alors à vive allure vers Tchervéna, pour l’empêcher de tomber jusque dans l’Astral. En approchant d’elle il commença à être incommodé par la fumé qu’elle dégageait à cause du saut inter-plannait et des brûlures dues à la foudre. Il essaya d'attraper quelques sigils avec ses serres, mais il fut pris par une douleur insupportable à la serre droite, comme quoi sa cuisse l’a finalement laissée tombée. Alors, d’une seule serre il tira quelques sigils, ce qui eut pour effet de ralentir la chute de Tchervéna. Il se mit à battre des ailes aussi vite et fort qu’il pouvait le faire, mais ils continuaient à descendre vers l’Astral. Ce qui eux pour effet de lui donner une migraine épouvantable; le sang sortait par les yeux et les oreilles. Comme quoi jouer avec les dieux tels Éorlan et Magius n’aidait vraiment pas dans la précision d’un saut inter-planaire.

Il n’avait d’autre choix que de faire quelque chose qu’il n’allait pas apprécié, mélanger les forces totémiques de la nature. Il se mit donc à se concentrer sur la force du totem de l’ours pour qu’il puisse être capable de supporter le poids de Tchervéna et de l’acier tout autour d’elle.

Il sentit alors les muscles et la peau de ses ailes et de son dos se fendrent, exposant le muscle à l’air libre; puis se refendre encore en son centre tandis que les muscles de l’aigle prenaient un volume monstrueux. L’oiseau était maintenant couvert de son propre sang et hébergeait une migraine titanesque.

Bien qu’il fut en très mauvais état, souffrant de mille maux, n’utilisant qu’une seule serre pour remonter sa Tchervéna vers les archipels d’îles flottantes, il gagnait en altitude. La souffrance dura deux heures, après quoi il fut assez proche des îles pour que leur brigade anti-chûte les voit et interviennent.

Ce sont 5 hommes de l’âge vénérable de 17 ans monté sur des tapis volant qui vinrent aider Stary en déposant Tchervéna sur un tapis de secourt et en offrant un immense perchoir pour Stary. Ils amenèrent Tchervéna au camp des aides médicaux où un soignant devait venir la voir très bientôt.

Pour sa part, Stary fut amené de force dans un cachot pour animaux magiques, lesquels sont laissé à eux-mêmes, car le conseil de l’archipel ne donne que très peu de fond pour le soin de tels créatures. Donc, si leur maître ne les récupère pas dans les jours qui suivent, les bêtes meurent de faim, tout simplement.

Stary était donc seul dans sa cage et sentait l’infection entrer dans ses multiples plaies, la douleur était difficilement supportable. La seule envie qu’il avait était de se laisser s’endormir, mais se serait signé son arrêt de mort, le sien et celui de Tchervéna.

Il attendit donc que l’animalier sorte de la zone où les animaux magiques potentiellement mortels étaient enfermés (sa zone) pour reprendre forme humaine. Bien que ce soit la seule chose à faire pour s’échapper, la douleur était encore plus atroce que de garder sa forme ailée, car les os devaient se re-fracturé pour reprendre sa forme initiale. C’est alors qu’il vit l’effet de mélanger des totems. Bien qu’il est l’apparence d’un homme, il avait désormais d’impressionnantes plaques de poils d’ours sur le corps.

S’il ne voulait pas les avoir éternellement, il devait se les enlever lui-même, avant de se guérir. Il sortit alors son poignard d’os de sa besace, prit un morceau de bois et le mit à travers sa bouche et mordit dedans pendant qu’il coupait ça propre chair.

Quand il eut fini, la quantité de sang qu’il y avait dans sa cage était infernale. Il décida tout de même de garder les morceaux de fourrure qu’il venait de s’extirper. Il put alors utiliser la moisissure sur les murs pour les faire pousser telles des lianes vivantes pour panser ses blessures. L’effet et l’apaisement furent presque immédiats. La douleur était partie. Il était cependant recouvert de moisissures qui une fois la guérison complètement terminée, allaient séché et tomber par terre en poussière.

Il se leva et alla vers la porte de sa cage, puis l’ouvrit sans problème, étant donné que c’était une cage faite pour un énorme oiseau; le verrou est facilement ouvrable pour un humain. Il se dirigea par la suite vers les bureaux des animaliers, entre-ouvrit la porte et vit que l’animalier de garde était en train d’écrire un rapport.

Stary se concentra alors sur la plante qui était sur le bureau. Il lui fit sécréter un poison qu’il rend amnésique et paralyse temporairement au contact, puis la fit pousser en direction de l’animalier. Ce dernier, étant trop occupé à rédiger son rapport, fut une cible facile. Dès qu’une feuille eu effleuré sa main il cessa de bouger immédiatement.

Stary alla donc près de l’animalier et vit qu’il était en train de remplir le dossier d’admission de l’oiseau monstrueux. Il prit tous les papiers ayant attrait à lui et les remplaça par une demande pour nettoyer la cage où il était tenu captif.

Avant que le poison cesse son effet, il massa sa cuisse de nouveau et alla vers la fenêtre de la pièce. Il se rendit compte qu’il était en bordure d’un archipel, qui, s’il se rappelle bien, s’appelle Source. Il grimpa tant bien que mal sur le rebord de la fenêtre, se concentra sur le totem de faucon et senti encore une fois tout son matériel entrer en lui, ses os se pulvériser et ses plumes pousser, pour former un splendide, mais vieux faucon crécerelle. Puis il prit son envol vers le centre de l’archipel.

Tchervéna se réveilla quelques heures plus tard. Les sigils et l’armure de métal avec lesquels elle était arrivée dans ce monde n’étaient plus sur elle. À la place elle était recouverte d’herbes médicinales. Mais où se trouvait-elle? Puis elle se rappela qu’elle venait de faire un portail afin de retrouvé, pour une sixième fois, ses années de jeunesse. Elle se rappela aussi qu’elle était rechercher dans se monde pour avoir tuer une fée. Les mains de fées dans certains monde son extrêmement rechercher pour leur pouvoir magique. D’ailleurs Tchervéna ne se séparait jamais de cette main qu’elle portait à son oreille droite.

Il fallait qu’elle parte vite avant que quelqu’un la reconnaisse. Une chance personne n’était dans sa chambre pour le moment. Elle se transforma donc en souris afin de pouvoir s’évader et conserva ses vêtements rouges qui s’ajustèrent à sa nouvelle taille. Fragile comme animal vous allez dire, mais oh combien discret! Au moment où les autorités judiciaires entraient dans la pièce, Tchervéna sortait de sous les draps. Quelqu’un l’avaient reconnue, il fallait maintenant être extrêmement discret. Elle s’installa dans les déchets et attendit que quelqu’un les sorte de la chambre. Ce qu’elle attendit jusqu’à la nuit, au moins il ne manquait pas de nourriture à cet endroit.

Une fois dans la chambre de combustion de déchets, il lui suffisait de sortir par le trou qu’elle avait fait dans cette pièce, lors de sa dernière visite. Après une longue marche, elle trouva ledit trou et s’y faufila, elle était loin de s’attendre qu’une autre souri y ait fait son nid. Tchervéna avait plus d’un tour dans son sac, elle parla à la souri pendant quelques minutes en lui expliquant qu’elle était gentille et qu’étant donné que c’était elle qui avait creuser ce trou des années plus tôt cette souri lui devait quelque chose en retour. Évidemment Tchervéna était en train de lancer un sort pour la charmer. Les souris n’ayant pas beaucoup de volonté était toujours de très bonne victime pour les charmes. Ainsi elle convaincu la souris qu’elle devait lui apporter, du magnola, du ulmus rubra et du corylus cornuta d’ici une semaine et qu’en échange elle lui laisserait la permission d’habiter dans ce nid (évidemment les images des différentes herbes lui ont été imprégner dans la tête afin qu’elle ne puisse les oublier). Ces différentes herbes serviront à guérir la jambe de Stary Blazon, d’ailleurs il faudrait arrêter de le traité de vieux car bientôt il sera bientôt redevenu jeune.

Tchervéna s’éloingna donc de cette établissement sans trop de problème et pour les besoins de la cause elle se transforma en poux et attendit qu’un cochon passe par là pour lui tomber dessus et ainsi avancer plus vite. Heureusement se cochon arriva très vite. Par contre, elle dû faire quelque transfert d’animaux pour arriver à sont but : dans la pouponnière privée des Tulaak où son amoureux devait l’attendre.

Voulant s’assurer que Tchervéna allait bien, Stary vola au camp des aides médicaux le plus proche. Une fois arrivé, il vola tout autour dans le but de voir sa douce par l’une des fenêtres. Ce qu’il ne vit pas. Il décida d’aller voir à l’intérieur pour s’en assurer. Le seul problème est qu’il est pourchassé dans ce plan pour avoir aidé différentes organisations du marché noir à se sortir de maintes situations et les aurait même parfois fournis en poison à quelques reprises. Bien que plus de 40 ans ont passé, il n’y a pas de chance à prendre.

Il alla se poser à côté d’un soignant qui fumait la pipe à l’extérieur du bâtiment. Le soignant, amuser par la proximité d’un tel oiseau essaya de le toucher et de le flatter. Stary recullait à chaque essai de façon à ce que le soignant ait à se lever pour continuer de tenter de le flatter. Stary n’eu donc aucune difficulté à l’amener dans un coin sombre, utiliser la vigne grimpante qui se trouve sur un mur à proximité pour qu’elle agrippe la tête du jeune soignant d’une cinquantaine d’années et la fracasse avec violente contre le mur.

«Oups!» S’esclamma Stary. De toute évidence, il ne s’était pas tout à fait réadapté à l’énergie de ce plan. Il décida donc de soigner l’homme et de lui rendre tous les morceaux de son crâne. Pendant que cet homme était inconscient, Stary lui emprunta ses vêtements et son bracelet d’identité, puis il entra dans le camp des aides médicaux. Essayant de se fondre dans la foule il fit comme s’il était très pressé et lançait des «J’ai pas le temps» ou «Je ferai ça tantôt», personne ne le reconnut. Il alla à l’accueil et demanda à la vielle de 22 ans «Je suis nouveau, je dois faire un rapport sur la blessée en cape rouge qui est arrivée il y a quelques heures, une chute de l’île je crois». La dame de l’accueil regarda Stary «Il faut tout leur dire à ces nouveaux : Regarde dans le livre d’inscription ici et tu auras la chambre, ensuite déguerpit». Ce que Stary fit.

En arrivant à la chambre de Tchervéna, 2 membres des autorités judiciaires sortaient de la chambre frustrée : «Elle s’est échappée !». Content Stary tourna les talons quand il entendit : «Hé toi!». Glacé par la peur il se retourna tranquillement «Ramasse-moi cette chambre et que ça saute!». Ce qu’il fit semblant de faire jusqu’à ce qu’il soit assez loin pour aller à la fenêtre la plus proche, enlever son déguisement, se retransformer en faucon et s’en aller avec les vêtements de l’autre dans le bec. Vêtement qu’il laissa tombé sur son propriétaire qui n’était pas encore revenu à lui.

Il se disait que si les autorités judiciaires cherchaient Tchercéna, c’est qu’elle s’était échappée et qu’elle serait retrouvée seulement si elle le voulait bien.
Il se dirigea par la suite à un repaire qu’il avait construit lui-même, mais qui se trouvait dans l’archipel voisin. Pour y accéder, il devait monter à la vertical sous l’une des îles, dans un corridor d’environ 10 cm de diamètre.

Une fois rendu à la ville, il s’arrêta dans une ruelle, reprit sa forme humaine, sortit la clé et le miel de sa besace, reprit sa forme d’oiseau, prit la clé dans son bec et le miel dans sa patte gauche. Une fois arrivé sous l’île, il pris conscience que la végétation avait complètement rempli le trou par où il devait entrer. Il se concentra donc et ladite végétation qui se tassa suffisamment pour qu’il puisse passer.

Une fois à l’entrée du tunnel vertical, il se transforma en taupe, toujours en ayant la clé dans la gueule et le miel à la patte gauche. Sous cette forme il était facile de grimper jusqu’au fond où se trouvait une serrure extrêmement complexe, que seule une clé spécifique pouvait ouvrir, ou un crocheteur de très petite taille. Un peu avant l’ouverture de la porte Stary ouvra le pot de miel. Dès que ce fut ouvert, il trempa sa patte dans le miel et badigeonna l’intérieur, puis se glissa à l’intérieur en prenant la forme d’un furet.

À l’intérieur se trouvait des Tiyoulles, une sorte de fée très vorace qui devient sourd et aveugle tant qu’il y a du miel à manger à proximité. Il se dépêcha donc de traverser la pièce. Il y trouva ce qu’il y avait caché plusieurs années plus tôt, un transmetteur temporel qui permettait de transmettre des années de vie de la personne qui tenait la partie noire à la personne qui tenait la partie rouge de l’artefact. L’objet en question avait la forme d’un fer à cheval dont l’une moitié était rouge, l’autre noire.

À l’aide de cet artefact, Stary allait pouvoir donner quelques-unes de ces années à une vieille connaissance qui devrait être sur le point de trépassé. Tous les gens aussi vieux que la personne que Stary recherche était dans la pouponnière, car dans ce plan, on naissait vieux, et mourrait foetus. Les pouponnières sont donc des endroits tristes où on laisse mourir les jeunes de ce monde.

Stary sortie donc l’artefact de sa cachette et ferma la petite porte et serrure, puis s’en vola vers la ville où Tchervéna était. Si tout avait fonctionné, elle devrait l’attendre à la pouponnière.

Malgré le long voyage à dos d'animaux, Tchervéna arriva la première à la pouponnière des Tulaak. Elle se transformât donc en souris et attendit l'arriver de son amour. Comme à l'habitude Stary ne se fit pas attendre et la pris au passage dans ces griffes acérées. Pouah mais qu'était-ce ce truc gommant entre ses pattes? En plus, ça salissait tout ces jolis habits rouges et elle se sentait coincé… malpropre… elle se mit à se tortiller légèrement. Stary lui dit alors : « calme-toi c'est du miel ! Si tu veux je te licherai plus tard. » Elle arrêta donc de gigoter excepté la petite patte droite qu'elle ne pouvait s'empêcher de battre dans les airs. Ils se déposèrent, donc dans un coin sombre près d'où ils étaient. Stary se transformât en gros chien et avant que la souris ait pu s'échapper il l'attrapa entre ses pattes tel un nosnos et la couvrit de bave comme seul un St-Bernard peut le faire. Beurk ! Mais au moins, il ne restait plus de miel. Une fois relâchée, Tchervéna se trouva une petite flaque d'eau où se rincer et fit un souffle de vent pour se sécher. Ce qui eut pour fin de l'envoyer dans les airs, oups, elle avait oublié qu'elle était toute petite à présent. Elle se dépêcha d'attraper les quatre coins de sa cape afin de s'en faire un parachute.

Stary se repris sa forme humaine et rattrapa son amour de souri. Tchervéna changea alors le visage et les vêtements de Stary. La sensation était très désagréable : c'était comme des microfractures qui se guérissaient automatiquement. Étrangement, Stary sentait aussi des picotements au niveau pectoral et inguinal… Ça n'augure rien de bon ! Il tâta sa virilité pour se rendre compte… qu'elle n'était plus ! Stary regarda la petite souri d'un air contrarier et il… pardon… elle lui dit « Pourquoi ? ». La souri eut comme réponse un haussement d'épaules et un « Oups ! » suraiguë. Puis la souris tomba de rire sur le dos en se tenant le ventre à deux mains. Quand elle vu Stary qui semblait la trouver moins drôle elle sauta et alla se réfugier dans la pouponnière. Stary partie à la course après, mais pour lui donner un niveau de difficulté supplémentaire Tchervéna lui fit pousser des talons hauts sous ses pieds. Ce qui eut pour effet un énorme déséquilibre et un envoi direct dans le mur.

Stary se releva avec difficulté et sorti les faux papiers pour entrer dans la pouponnière, puis se dirigea vers celle-ci avec la grâce d'un hippopotame ivre.

Tchervéna ne mit pas grand temps à trouver le gang des Tulaak qui était tous attroupé autour de leur chef agonisant dans une chambre privée. Tchervéna s'approcha, car elle savait que les Tulaak la reconnaîtraient à ses vêtements rouges. Elle alla directement à côté du chef et se mit à couiner légèrement afin d'attirer l'attention du petit groupe. C'est à ce moment que Stary arriva avec toute sa grâce. Ce qui fit rire le poupon aux larmes ainsi que tous ceux qui savaient que c’était Stary. Elle (Stary) ferma la porte derrière elle et enleva ses talons hauts. Elle dit d'une voie des plus masculine « Laissez-moi de la place qu'on le sauve ». Les Tulaak se regardèrent entre eux et laissèrent la dame/Stary passer. Elle sortit l'artefact de sa besace, pris le bout noir avec la souris, et grâce au réflexe de préhension que tous les poupons ont jusqu'à leur mort, elles lui firent agripper l'autre extrémité : la rouge.

Une lumière rouge les enveloppa alors et on vit le poupon grandir et vieillir à vu d'œil alors que la vielle dame qu'était rendu Stary rajeunit jusqu'à un âge près de la mi-vingtaine. Malgré les changements peu perceptibles qu’on pouvait voir sur la souris, Tchervéna aussi rajeunissait. Malheureusement pour Stary, sa douleur à la cuisse persistait.

Stary pris la souris qui voulait encore de l’attention, lui flatta le museau pendant qu’elle lui fessait une accolade... sur son sein gauche... quelle sensation étrange... Stary espérait seulement qu’elle n’aurait pas à garder cette forme trop longtemps.

Pendant que la souris s’éloignait et que Stary aidait le jeune vieil homme à mettre des vêtements, il fessait pousser certaines parties des sa pilosité pour qu’elle agrippe ses propres vêtements de l’intérieur et les ajuste à sa nouvelle taille en fessant des plis, décolleté et autres pour que le vêtement ressemble à celui d’une vielle dame de ce plan. En fait on pourrait dire que sa pilosité était en train de faire de la haute couture.

Maintenant dans la peau d’une ravissante vieille dame qui pourrait donner des crises cardiaques à n’importe quels jeunes, elle aida le chef des Tulaak à sortir de la pouponnière. Ce qui ne fut pas très difficile. L’un des vieux Tulaak sorti un grand tapis de sa besace et le déroula. Tous y prirent place et ils s'envolèrent. C’était l’un de ses tapis dernier cri où peu importe l’angle qu’il volait, la gravité restait toujours directement sous le tapis.

Ils partirent très haut en altitude, directement à la verticale, tellement haut que le temps plus bas s'écoulait désormais plus tranquillement. Ils étaient maintenant rendus dans un demi-plan, où les lois du vieillissement suivent celles de votre plan natal. Heureusement pour Stary, elle venait d’un plan où l’on naît jeune et meurt vieux, ce qui n’est pas le cas des autres sur le tapis. Ceci permettait à Stary de vieillir au lieu de rajeunir d’avantage. Le tapis se dirigeait maintenant directement vers une naine blanche. C’est une étoile comme le soleil, mais plus petite et plus jeune. Ce qui veut dire dans ce cas précis qu’elle allait bientôt s’éteindre.

Le jeune vieil homme mit alors une bague à son doigt, se leva sur le tapis et dit : «EL KÉVA MIS NOMITIS !!!» Une lumière bleue sortit alors de la bague et la température chuta brusquement. La lumière entoura le tapis et ses passagers. Des cristaux de glaces se formèrent tout autour de la sphère entourant le tapis. Cependant, en s’approchant de la Naine blanche la glace s’évaporait presqu’à mesure qu’elle se formait. Il fallait que le jeune vieil homme ajuste la température de la sphère de froid avec la température extérieure, qui, comme on se l’imagine était très haute. S’il donnait trop de froid ils mourraient tous, s’il n’en donnait pas assez ils allaient cuire.

La traverser jusqu’au coeur de l’étoile pris 6 ans! Du moins de leur point de vue. Du point de vue de Jouvence, à peine 3 heures s’étaient écoulées. Durant ses 6 ans, Stary fit pousser des fruits et autres pour alimenter les 5 voyageurs du tapis. Le plus gros problème fut de s’habituer aux hormones et à une attirance vers les hommes, disons plutôt inhabituel. Elle savait maintenant discerner des qualités et des traits de caractère qui ne lui disaient rien quand elle était un homme. Elle comprend maintenant comment un homme dit mystérieux peut être attirant et désirable. Comme c’était le cas du jeune vieux qui était maintenant plus jeune ! Elle pouvait sentir tout la force de caractère et la confiance qui émanait de l’homme. Sa seule envie était de se pratiquer à la procréation avec lui ! Quand de tels moments arrivaient, elle ouvrait sa besace et regardait les portraits de Olaf et de Croh. Elle se rappelait alors pourquoi elle était ici à subir le yoyo de ses hormones alors que les 3 vieux (jeunes) hommes avaient pour leurs parts les hormones dans le tapis!

Quand ils arrivèrent finalement au centre de la Naine blanche, la température y était contrôlée et tout autour d’eux apparaissait une véritable forteresse de glace à plusieurs étages. Ils étaient dans une sorte de hangar dans la forteresse. Celle-ci portait le nom de Inima de Gheata. Elle fut crée par le peuple de Stary il y a plusieurs millénaires de cela. Elle est le coeur d’une étoile qui ne mourra jamais grâce à la forteresse qui, quand une étoile est sur le point de mourir, de jeunesse ou de vieillesse, elle inverse les processus. Évidemment, les plans collés en sont profondément perturbés. Souvent, les plans ont le temps d’être détruit avant même que quelqu’un ne se rend compte que leur étoile est éternelle.

De retour sur la passerelle, les 5 personnes fut accueilli par de la bien belle visite : des membres du clan Tulaak ainsi que Prekcapenie, la Fille de Stary et Tchervéna !

Prekcapenie s’écria «Velleki Volk!» et elles s'étreignirent et se missent à pleurer comme des madeleines.

Une chose de particulier chez la race dont Stary fait partie, est qu’ils se reconnaissent entre eux par l’odeur. Sa fille savait donc très bien qu’il s’agissait de son père, malgré ses attributs féminins.

Fait étrange, Stary ne savait pas quand est-ce qu’il a eu sa fille, car elle provient d’une anomalie temporelle. Elle provient du futur à Stary et reste à Inima de Gheata tant que l’heure de son départ vers le passé n’est pas encore arrivée. Elle peut ainsi aider les sages de l’endroit avec sa connaissante du futur.

Stary passa quelques semaines avec sa fille avant d’aller revoir les Tulaak pour leur demander l’accès à leur grande bibliothèque et à un laboratoire. Évidemment, les Tulaak acceptèrent. Ils ne posèrent qu’une seule condition : leur laisser l’artefact pour rajeunir. Stary dit qu’elle le laissera à sa fille, tant que celle-ci aura à rester sur cette forteresse. Après quoi, elle en reprendrait possession.

Stary et sa fille se mirent alors au travail pour trouver le moyen de délivrer Olaf et Croh de leur malédiction. La bibliothèque à laquelle elles avaient accès était colossale. Elle fessait une cinquantaine de kilomètres de haute sur plusieurs centaines de kilomètres de long. Les livres, parchemins et autres supports de connaissance emplissaient les étagères.

Elles devaient faire face à trois grands défis, la traduction des différents documents, trouver le type de plan exact où Olaf et Croh se trouvaient, puis finalement le moyen de guérir leur malédiction.

Il va sans dire que le travail était titanesque.

Tchervéna savait qu’elle était la seule qui pouvait guérir la jambe de Stary et elle savait aussi qu’elle avait du pain sur la planche pour reconstruire les sigils ainsi que l’armure. Elle fit donc un gros câlin de souri à son amoureux qui lui flatta le museau, fit un au revoir de la main au gang des Tulaak et partie à la course. Elle alla d’abord récupérer ce qui restait de son amure à la fausse à déchet où tous les détritus de ce monde allaient. Évidemment elle utilisa le même subterfuge pour se rendre à la fausse qu’elle avait utiliser pour se rendre à la pouponnière soit : se transformé en puce et utiliser les animaux comme des autobus. Cette fois ce fut plus facile car tous les animaux errant se retrouvaient à cet endroit le soir venu car le gardien de nuit aimait bien laisser un peu de nourriture à l’extérieur pour ceux-ci.

La fausse à proprement parler était sur une îles éloigner et relié à celle-ci avec des chaines d’adamant. Cette îles était creuse comparativement aux autres et le gardien n’était pas là pour surveiller les ordures mais plutôt pour les transformer en matière première que les gens pourraient réutiliser. Il défaisait donc les tissus pour en refaire des fils, fondait le métal pour le réutilisé et fessait du composte avec toute la nourriture. Par contre la production de déchet était toujours plus grande que ce que le gardien pouvait transformé et comme ces îles avaient plusieurs centaines d’années ceci fessait une énorme fausse à déchet encore inutilisable.

Une fois arrivée Tchervéna se lança dans les ordures et se transforma en gros rat. Ce qui est plus pratique pour parcourir de plus longue distance et tout aussi discret qu’une souri dans ce genre d’endroit. Elle partie donc à la recherche d’une odeur de bruler. Inévitablement son armure n’était certes pas la seule chose qui sentait le brûler, mais c’était surement la plus grosse chose de la fausse à sentir cette odeur. Enfin elle se fia à l’odeur la plus forte de cramé et parti à la rencontre de son armure. Elle marcha de longues heures et ses petites pattes commençaient à être engourdies par le froid de la nuit, de plus ceci devait faire quelques jours qu’elle était dans ce monde et elle n’avait toujours pas dormi. Elle se mit à la recherche de quelques vêtements usés et déchirés pour s’y faire un petit nid où dormir quelques heures.

Elle se fit réveillé aux petites heures par un énorme rat qui, semble toute, essayait de la charmer. Il fessait des bruits étranges et peu rassurants. Lorsqu’il se tourna pour faire l’une de ces acrobaties, que l’on appel parfois parade nuptial, Tchervéna se transforma en souri et pris ses jambes à son cou en espérant que le rat ne la retrouverai pas. Elle resta quelque temps sous cette forme afin de s’assurer que son odeur de ratte n’attirait pas de nouveau cet énorme rat en rut.

Après quelques minutes de marche elle repris son calme et se rappela pourquoi elle était venue dans cette fausse à déchet. Elle se remis à renifler l’air pour savoir dans quelle direction aller. Malheureusement, elle avait choisi la mauvaise direction pour atteindre son but, par contre il y avait un fromage pas si moisi tout près d’elle. Elle se fit un petit régal et repris la bonne direction pour retrouver son armure et ses sigils. Après quelques heures de marche elle repris sa forme de rat pour aller un peu plus vite. Mon dieu que cette fausse est grande pour un petit rat dans son genre! Elle retrouva son armure et ses sigils en milieu d’après-midi et commença par évaluer l’état de tout cela avant d’entreprendre la réparation.

Son armure était dans un état acceptable si on oubliait les quelques trous au niveau de la poitrine et l’absence de bras et d’épaulette. Par contre les sigils était dans de fâcheux état. À commencer par le sigil que Stary avait lancé dans le ciel et que la déesse Éorlan avait frapper de toute ses forces et en continuant avec presque tous les autres sigils soit déformé ou manquant. Elle commença donc par réparer l’armure, pour ceci elle se transforma en humain afin d’être plus efficace. De tout façon aussi loin de la route qu’elle l’était il y avait peu de chance que quelqu’un l’aperçoit exceptée peut-être un faucon mais c’est ce qu’elle désirait après tout.

Elle trouva rapidement une armure à sa taille qui était en meilleur état que la sienne. Elle l’arrangea un peu avec de la magie et le métal de sa vieille armure. Puis elle se mit à empiler des roches qui semblaient à première vu trop lourde pour elle. Elle y ajouta de la terre et de la nourriture qui trainait dans le coin. Elle créa une montagne deux fois plus grande qu’elle. Elle regarda à l’horizon et se dit qu’il fallait se dépêcher elle grava donc, à toute vitesse, différents symboles autour du monticule tout en priant les dieux de lui venir en aide. Puis à l’heure où le soleil se couchait et où celui-ci envoyait des couleurs chatoyantes sur les îles, une lumière rougeâtre émana du monticule et se mélangea avec la lumière du soleil couchant. Tranquillement, en même temps que le soleil se couchait, la lumière du monticule diminuait et doucement le monticule commençait à trembler. Puis le monticule se mit à trembler de plus en plus fort jusqu’à ce qu’on puisse distinguer une tête, des bras et même des jambes. Finalement il se leva de tout son long et regarda Tchervéna attendant ses ordres. Tchervéna croisa son regard avec sa nouvelle créature et lui dit, trouve-moi autant de métal que tu pourras ramène-le moi ici sans te faire voir ou entendre par les gardiens, sinon je t’enlèverai ce que je t’ai donné, c’est à dire la vie. Le golem fit un signe de la tête et partie dans l’obscurité. Tchervéna se concéda quelque heure de repos avant de commencer à travailler sur les sigils.

En se réveillant elle vit une petite pile de métal qui commençait à se former. Elle en prit un morceau et à l’aide de la magie elle commença à travailler le métal pour en faire un futur sigil. Plus les jours avançait plus il y avait de sigils, mais le travaille restait long et fastidieux.

Une fois que le Golem eux apporter suffisamment de métal, Tchervéna lui demanda de faire du fils de métal afin de pouvoir relier les sigils.

Après quelques jours Tchervéna se rappela qu’elle avait donné rendez-vous à une petite souri à l’hôpital afin que celle-ci lui apporte des herbes importantes. Elle monta sur le golem et se transforma en souri puis, lui dit d’aller vers l’ouest jusqu’où il pouvait aller sans se faire voir par quiconque. Ce qui raccourcit grandement son voyage. Après quelque instant le golem s’arrêta, Tchervéna savait que c’était parce qu’il ne pouvait aller plus loin sans être repéré. Elle lui donna donc deux ordres, le premier étant de retourné où il était né et le second de protéger les objets de métal qui s’y retrouvait. Enfin, elle descendit du golem et se précipita près de la cabine du gardien dans l’ombre à attendre la nuit et par le fait même les animaux qui viendront se nourrir. À la tombée du soleil, les animaux arrivèrent comme prévu et Tchervéna se transforma en puce puis grimpa sur l’un d’eux qui se dirigeait, le matin même, vers les autres îles.

Elle arriva sans difficulté à l’extérieure de l’hôpital, se transformât en souri et se dirigea vers le trou où elle avait laissé l’autre souri la dernière fois. Lorsqu’elle vit le trou, elle sut que quelque chose s’était passée. Elle entendait des bruits de p’tits vieux qui se lamentaient : « apporte-moi mes pilules… non pas celle-là… arrange mon coussin… » La petite souri de l’autre jour devait être enceinte et elle avait maintenant mis bas.

Tchervéna alla tout de même jusqu’au trou et y trouva la souris à laquelle elle avait demandé des herbes. La pauvre souris avait l’air débordée au milieu de ses huit nouveaux nés. Heureusement, pour elle, elle avait réussi à trouver le magnola, l’ulmus rubra et le corylus cornuta que Tchervéna lui avait demandé quelques jours plus tôt. Tchervéna tenu sa part du contrat et la laissa habiter le trou qu’elle avait creusé quelques années plus tôt, en se réservant le droit de passage lorsqu’elle était dans les environs. La petite sourie arracha une touffe de poils à Tchervéna afin de toujours conserver son odeur pour que les générations à venir puissent savoir qu’elle était une amie et qu’il devait la laisser circuler dans leurs nids sans lui causer de problème.

De retour au dépotoir Tchervéna se remit à la tâche pour finir tout ces sigils. Il fallait faire vite, car elle savait que Stary était parti chercher le remède pour Olaf et qu’à la prochaine lune tout serait fini pour lui, il aurait cette malédiction sur le dos jusqu’à la fin de ces jours.

La première partie de la recherche était de trouver exactement qu’est-ce qui affectait Olaf et Croh. Bien que transmise par la morsure, cette forme de lycanthropie était en fait une malédiction contagieuse à large déploiement.

Stary et sa fille prirent environ trois semaines pour trouver que la malédiction agissait à trois niveaux distincts. Le premier niveau était la source de la malédiction, sa force, sa vie, son essence brute. Celui qui a créé cette malédiction était des plus imaginatifs et connaissait les plans.

Quand Stary mit finalement le doigt sur la source, elle fut folle de rage ! Elle lança des livres dans tous les sens puis s’effondra en larmes. La source était l’essence même de sa race, les grands loups célestes ! Car effectivement, originellement, Stary était l’un de ses grands loups bipèdes qui fessaient parti d’une communauté magique qui affectionnait tout particulièrement les voyages interplanaire et temporels. Ce n’est que quand Stary rencontra Tchervéna qu’elle lui donna l’apparence d’un humain, pour faciliter leurs voyages.

La deuxième partie de la malédiction était la modification de l’essence recueillît pour en faire l’effet désiré. Dans ce cas précis, c’était de prendre les caractères les plus sauvages, cruel et pervers de la race, puis de le faire se manifesté sous forme de machine de Guerre!

La troisième partie était la communion, soit le mariage entre l’essence perverse des grands loups célestes et les nouvelles hôtes. Dans le présent cas, Olaf et Croh ne devraient pas entrer en communion avec leur malédiction avant la prochaine lune. Si rien n’est fait d’ici là, ils seront irrécupérables et Stary se fera un honneur de détruire ses caricatures de sa propre race.

Ayant désormais trouvé la composition de la malédiction d’Olaf et Croh, Stary pouvait désormais s’attarder à trouver une solution. La première hypothèse exploitée fut la potion à base d’herbe et de cervelet de Dracoliche du plan des ombres. Le problème étant qu’elle avait fait une promesse à une ligue d’assassin de ce plan, soit de laisser tout ce qui vient du plan des ombres dans le plan des ombres. Si elle ne voulait pas que ses assassins se mettent à la poursuivre à travers les plans pour le faire souffrir, elle et tous ceux qu’elle aime, il valait mieux oublier l’option Potion.

Stary et sa fille continuèrent leur recherche vers une solution sous forme de rituel. Ce qu’elles trouvèrent était un rituel comprenant au moins 4 composantes. Les trois premières correspondaient aux 3 phases de la malédiction et la dernière à la destruction de ladite malédiction.

La première partie de la malédiction requiert la présence d’un être neutre, Stary. La seconde requière un être perfide et fondamentalement obscur, un prêtre du mal fera l’affaire. La troisième requiert un symbole de communion et d’union, un prêtre bienfaiteur. Finalement pour la destruction, un mage sera parfait.

Stary avait maintenant tout ce qu’il lui fallait pour délivrer Croh et Olaf. Elle devait donc faire ses adieux à sa fille et commencer à s’en retourner.

Elle monta à bord d’un bateau fabriqué par les Tulaak et commença son voyage de retour vers Jouvence et c’est avec regret et amour qu’elle envoya la main à sa fille, ne sachant pas si elle allait la revoir un jour.

Grâce à ce nouveau navire la traversé vers Jouvence ne devrait prendre que 3 ans, soit 2 fois moins de temps que l’allée ! Elle commença donc à rencontrer les divers passager et membre de l’équipage. L’un des passagers était plus séduisant et mystérieux que les autres. Il avait cet air de rébellion et de fougue dans les yeux qui auraient pu faire craquer n’importe quelle femme. Toute, non! Stary avait une arme secrète! Dès que sa libido était trop haute, elle ouvrait sa besace et regardait les portraits de Olaf et Croh. En un instant elle redevenait plus froide que du marbre.

Cependant, le pire arriva, elle perdit les portraits! Elle était maintenant aux prises avec elle-même et ses désirs pervers qu’aucune rampe ou cloison ne pouvait satisfaire. Il lui fallait : l’HOMME MYSTÉRIEUX! C’est dans une fougue et une sauvageté qu’elle se précipita sur lui, l’enferma dans sa chambre et se laissa envahir du mystère! Ce qu’elle fit à plusieurs reprises dans les mois qui suivirent.

Après un certain temps, les matins étaient plus difficiles, nausée et vomissement... Puis les goûts culinaires étranges... Puis la bedaine! Stary était enceinte!!!

Elle ne savait pas quoi faire, comment expliquer ça à Tchervéna qu’elle avait un enfant, dont elle (Tchervéna) n’était pas la mère et dont le père a accouché... Mysère!

Plus les mois passèrent plus elle se cachait de l’homme mystérieux, ne voulant pas le mettre au courant. Elle se sentait sale et indigne, comme si son honneur était souillé.

Elle accoucha seule, en s’aidant de plante pour sortir l’enfant en douceur. C’était une fille! Dans ce moment mélangé de douleur et de joie, elle ne se rendit pas compte que l’homme mystérieux l’avait rejoint. Il était d’un grand réconfort, surtout au creux de ses bras virils.

«Appelons la Prekcapenie» dit l’homme.

À ses mots Stary fondit en larme «Tu sais que je te aïe tellement, présentement, mais je t’aime!»

Quelques jours passèrent et Stary pardonna à l’homme mystérieux. Elle lui fit comprendre qu’il devait aller porter la fillette à Inima de Gheata, pour qu’elle y soit élevée.

Quand ils finirent par arrivée à Jouvence, Stary fit une demande à l’homme : « Pourrais-tu me retransformer en Homme?»

Ce qui arriva, suite à de multiples microfractures des plus déplaisantes, mais tellement moins douloureux qu’un accouchement!

Stary était de nouveau un homme, enfin! Il donna un bec dans le front de sa fille et fit une accolade à l’homme mystérieux. Puis Stary les regarda partir à bord du même bateau. Lorsque le bateau fût suffisamment loin Stary cru voir l’homme enfiler une cape rouge, mais bon il le savait déja.

Il se mit à marcher dans les différentes boutiques, il regarda divers calendriers et se rendit compte qu'à peine quelques semaines s'étaient passé à Jouvence pendant toute son épopée. Il marcha jusqu’à une ruelle sombre en s’assurant de ne pas être suivi, puis se transforma en aigle royal et parti à la recherche de sa Tchervéna.

Tchervéna terminait son dernier sigil lorsqu'elle entendit un cri d'aigle, celui de Stary. Elle regarda le golem et lui dit : « prend moi dans tes mains et dépose moi sur ta tête. » Ce que le golem fit. Elle se leva debout et fit voler sa cape au vent afin que Stary la voie. Il mit à peine quelques minutes pour la repérer et atterrir à l'endroit où se trouvaient les sigils.

Le golem de pierre commença à s'affoler et à frapper l'oiseau qui menaçait de détruire les sigils. Tchervéna s'empressa de lui dire : « Stop, amis » et le golem arrêta de frapper l'oiseau. Par chance, Stary avait été assez rapide pour éviter les coups. Il se transforma donc en humain et comme Tchervéna s'y attendait en homme. Elle se mit à rire des étoiles dans les yeux ; « Et puis comment c'était d'accoucher. »

Stary la toisa du regard : «tu aurais au moins pu me prévenir que tu étais cet homme mystérieux.»

Tchervéna : «et risquer que notre fille ne naisse jamais? Tu sais bien comment le temps est compliquer et qu'il ne faut jamais parler du futur de l'autre. »

Tchervéna descendit du golem et alla se lover dans les bras de Stary maintenant redevenu le Zly Volk comme à sa jeune époque. Stary la prit dans ces bras sachant que pour une fois elle n'avait pas voulu mal faire.

Tchervéna : tu permets qu'on recommence à t'appeler Zly Volk?

Stary fit un oui de la tête et Thcervéna repris la fin de son travail tout en mâchant les plantes que la souris lui avait donné. Elle demanda à Zly Volk de s’approcher et lui badigeonna la jambe avec la bouillie qu’elle avait dans la bouche plus lui banda la jambe. Demain tout devrait être guérit et enfin Tchervéna se sentirait moins coupable d’avoir réagi de cette façon lors du combat avec le dragon, mais bon c’est une autre histoire. Il fallait maintenant se dépêcher car
Croh et Olaf devaient les attendre avec impatience.

Elle mit son amure et demanda à Zly Volk de l'aider avec tous ces fils et ces sigils. Pendant qu'il s'affairait elle lui fit par du plan pour retourner dans l'autre plan, car l'idée de provoquer les dieux n'était pas la meilleure qu'ils aient eue.

Le soir venu tout était en place Tchervéna au centre du cercle tenant Zly Volk dans ses bras, tous deux près du golem. Tchervéna se concentra donc sur le golem ses yeux se mirent à devenir de plus en plus lumineux au fur et à mesure que le golem semblait s'affaiblir. Peu à peu, elle commença à faire passer l'énergie dans les sigils qui devinrent eux aussi tranquillement lumineux. Le golem commençait à se replier sur lui même et à émettre d'étrange son qui lui semblait douloureux, mais Tchervéna n'arrêta pas pour autant. Elle continua jusqu'à ce que le golem cesse de faire un quelconque geste ou son. Le temps sembla se figer une fraction de seconde sur l'image de Tchervéna les yeux lumineux tenant son amoureux dans ses bras et entourer de tout les sigils maintenant devenus encore plus lumineux que les yeux de Tchervéna. Puis Zly Volk ouvrit sa main où se trouvait le dernier sigil et la lumière atteint son point le plus éblouissant. Tellement que tout autour d'eux était devenu indiscernable et on aurait pu croire que toutes les îles environnantes se trouvaient en plein jour. Puis, le silence se fit et la lumière disparut. Tranquillement les bruits environnants revenaient en même temps que plusieurs patrouilles de sécurité, mais il était trop tard il leur avait échappé… encore une fois.

Super!

Maudits elfes! Je les déteste. Ils n’ont aucun sens de l’humour. Il faut qu’ils apprennent à vivre avant que je les retrouve et que je les massacre!

Un malentendu et je me retrouve au fonds d’une oubliette cylindrée, les mains liées. Mes geôliers envoient un garde pour inspection ou une autre victime tous les 4 ou 5 jours. Tant pis pour eux! Je mange du frais et c’est tout ce qui compte!!!

Je n’ai pas grand-chose à faire alors j’examine tout ce que je mange et tout ce que j’entends. On semble être dans un ravin ou un lac desséché car les souliers des visiteurs sont pleins de glaise sèche. Les gardes de la prison sont équipés d’armures de plaques et de casques à plumes. On dirait des oiseaux avec des carapaces de tortues. Au loin, on entend une chute d’eau…!?!

Au début, les gardiens étaient des elfes mâles. Depuis quelques semaines, ce sont maintenant des humains femelles.
Condamné à passer 6 mois (personne n’y survit) dans une oubliette parce qu’un elfe a perdu un doigt qu’il hochait devant mon nez pour me faire une remontrance sur la bienséance. Je lui aurais rendu s’il avait arrêté de pleurnicher. Il est allé se plaindre à son alpha. Pffffft!

Cela fait au moins 2 mois que je suis dans le trou. Je peux me hisser à la grille car j’utilise mes jambes pour me pousser sur les parois. Cela m’a pris au moins 3 semaines d’essais. Il faut dire que je n’avais pas grand-chose à faire…. Mes mollets ressemblent maintenant à des gigots.

Je vais sortir d’ici bientôt. Je le sais car la tueuse de fées me l’a dit dans le futur. Je me demande si je n’ai pas rêvé cette rencontre après avoir abusé des herbes médicinales du shaman de mon village.

Dans cette vision, rêve ou déjà vu, la sorcière me prévient de me pratiquer à retenir mon souffle. Ils sont bizarre ces mages! Je n’ai rien à faire, je vais donc me pratiquer…

Je l’ai vu elle et son alpha il y a au moins 2 ans. Ils étaient sympathiques. Ils me donnaient à manger à tous les jours. L’alpha chassait bien. Je l’aime bien ce pitou miteux. S’il n’était pas toujours blessé, il pourrait être un bon chef.
À bien y penser, je les ai vu plusieurs fois depuis que je suis grand. À chaque fois, ils sont d’âges différents. Je n’y comprends rien. L’alpha dit des mots, j’ai mal à la tête!

J’ai tellement de temps à passer que je me suis mis à réfléchir sur ceux qui m’avaient capturé quand j’étais petit orque. De grandes femmes à la longue chevelure qui montaient des chevaux et s’armaient de lances et de boucliers. Je n’ai pas vu d’autres orques depuis ce temps. Je m’ennuie. Va falloir me trouver une femelle dans un autre plan bientôt! Arrive tueuse de fées!!

Tchervéna et Zly Volk cherchaient un moyen pour sauver la forêt des sanglots de sa malédiction, quand Zly Volk regarda les étoiles et cria : « C'est ce soir ! Mubati! ». Un portail allait s'ouvrir dans un plan où les deux amoureux savaient qu'un de leur ami était tenu prisonnier. Ils coururent tous les deux rejoindre Olaf et Aria. Zly Volk leur cria qu'ils avaient besoin de leur aide immédiatement. Comme à l'habitude Aria était déjà prête tandis qu'Olaf tentait d'enfiler en vitesse son armure. Tchervéna lui cria, sur un ton décourager, qu'il n'en avait pas besoin mais que ses outils de forgerons lui seront d'une grande aide. Puis ils partirent tous ensemble en direction du portail naturel que Zly Volk avait remarqué. Il s'ouvrirait un peu après le coucher du soleil ce soir même grâce à différent calcule que Zly Volk avait fait en observant les étoiles. Il avait pris soin de dire que le passage ne serait ouvert que durant quelque heure.

Le groupe arriva dans un endroit bien précis dans la forêt, puis Zly Volk regarda les étoiles et dit «Serrez-vous tous les uns contre les autres, sinon on risque d'être démembré par le voyage». Quelques secondes avant que le portail s'ouvre Tchervéna leur expliqua qu'ils allaient chercher un ami dans un autre monde. Cet ami était d'une autre race qui aime bien la forêt. Malheureusement, Tchervéna ne put leur dire de quelle race il était, car elle n'arrivait pas à se souvenir de ce mot dans le langage commun.

Le portail s'ouvrit et un silence de mort éteignit tous les sons de la forêt, puis il eut une grande lumière blanche qui fit croire que l'on était en plein jour l'instant d'une seconde. Les quatre amis avaient disparu de la forêt des sanglots.

Quand ils arrièrent dans l'autre plan, Olaf ne savait plus ou donner de la tête, tellement il y avait des gens en armure de plaque. Il jeta un regard noir en direction de Tchervéna qui lui sourit de manière à dire «t'inquiète, je sais où on s'en va ». La troupe suivit Zly Volk à travers un passage souterrain qui menait tout près de la prison. Ils durent finir de le creuser avec des moyen rudimentaire pour arriver près d’où se trouvait Mubati. Soit au centre d'une prison en forme de cylindre dont les épais murs contenaient des centaines de prisonniers de toutes sortes, ainsi qu'un nombre tout aussi imposant de garde en armure ayant été entrainé par l'un des plus grands maîtres d'arme de ce plan : Ching Agel.

Malheureusement, Zly Volk et Tchervéna n'étaient pas plus familiers avec ce plan qu'ils ne l'étaient les Asgeir. Contrairement à ce que Zly Volk croyait, le centre du cylindre était vide et c'est tout au centre qu'était enchaîné leur ami vert.

Aria entendit un cliquetis d'armure et fit signe aux 3 autres de se cacher. Les 2 femmes en armures passèrent sans se rendre compte que quatre personnes étaient tapies dans l'ombre près d'eux. Zly Volk fit signe à Olaf et Aria de s'en occuper avec lui. Avec le bruit de leur armure et la résonnance du corridor, elles n'entendirent jamais Olaf arriver derrière l'une d'elle et lui briser la nuque de ses mains. Zly Volk pour sa part pris le casque de l'autre et lui remis à l'envers. Trouvant la situation cocasse, Zly Volk montrât son trophée d'humaine en armure qui essayer d'enlever son casque à Aria, laquelle eut pour réponse un regard qui le traitait d'immature, puis enfonça l'une de ses flèches en dessous de la mâchoire de la femme pour lui faire ressortir par le sommet du crâne. Ce qui eux pour effet de faire tomber le casque, que Zly Volk rattrapa avant qu'il ne tombe au sol.

Tchervéna prit les clés qui étaient sur la première garde et ouvrit les portes menant à Mubati.

La première réaction de Mubati fut bien sûr d'essayer de manger le nouvel arrivant. Il ne cracherait pas sur de la viande fraîche. Lorsqu'il se rendit compte qu'il ne pouvait pas atteindre la silhouette, il arrêta un peu et se décida enfin à écouter ce que cette petite chose qui saute partout avait à dire.

Zly Volk : « Méchant Mubati! Reste calme si tu veux de la viande fraîche à tous les jours comme dans le bon vieux temps.». Mubati plissa les yeux pour mieux voir et il vit la tueuse de fées sortir juste de derrière la première silhouette.

Mubati cria : « Je savais que je n'avais pas abusé des herbes de shaman! » Tchervéna regarda Zly Volk d'un drôle d'air… mais que voulait-il dire? Ils haussèrent les épaules et se mirent à la tâche.

Pour délivrer Mubati de ses entrave, Tchervéna fit chauffé les chaînes à l'aide de ses boules de feux pour que Olaf tente de briser les chaînes de l'orque en se disant : «J'en revient pas que je sois en train de faire ça pour un Orque!!!»

Évidemment, ça fessait un vacarme de tous les diables et la structure cylindrique de la prison ne fessait qu'amplifier le son. À se son s'ajouta les plaintes des centaines de prisonniers et celles des armures des gardes.

Olaf : « vous êtes fou les gardes arrivent, vous aller tous nous faire tué! »

Aria : « Calme-toi mon amour et fait confiance à nos nouveaux amis. »

Zly Volk retourna dans les murs de la prison et fit signe à Aria de le suivre. Ils allèrent jusqu'à un corridor donnant sur un escalier en colimaçon où les gardes étaient obliger de passé, du moins une partie d'entre eux. Zly Volk et Aria mirent en place un piège qui fessait en sorte en appuyant sur la dernière marche quatre piques se soulève de terre pour embrochée ceux qui descendraient les escaliers trop vite.

Les 2 acolytes montèrent les escaliers le plus rapidement possible en essayant de ne pas se faire voir. Ils attendirent que la majorité de l'escadron soit dans les marches pour y faire débouler une série de boulets de cheville. L'effet domino qui s'en suivit était des plus divertissant. Ils n'eurent aucune difficulté à achever les survivants et à transporter leur corps au centre du cylindre.

De la façon que la prison était faite, le centre ne pouvait être attaqué par une trâlée de flèches, c'était le dos des cellules qui formait le cylindre intérieur. Il n'y avait qu'une seule porte à protéger pour le groupe.

Zly Volk : «Vous rester ici et barricader la porte avec les corps, ça devrait les ralentir assez longtemps pour que je vous sorte de là»

Puis il prit la porte et s'enfuit. Aria en bon soldat, fit la barricade avec les corps pendant que Tchervéna tentait de méditer pour pouvoir chauffer le fer de nouveau.

De son côté, Zly Volk reprit le chemin par où ils étaient arrivés pour descendre dans le tunnel et courir de toutes ces forces vers le village le plus proche. Tout était fermé, car c'était la nuit. Il entra donc dans une boutique pour y voler 1 gallon de sang de bœuf. Puis ressortit et vola un cheval pour s'en aller pendant que le village se réveillait après tout le boucan qu'il venait de faire. Il galopa environ une demi-heure pour se rendre jusqu'au sommet du barrage qui retenait un immense réservoir et selon ce qu'il avait lu, une énorme créature y vivait et devenait folle dès qu'elle sentait ou entendait un bœuf ou une vache. C'est pourquoi l'élevage n'était permis que dans la vallée sous le réservoir et non en amont.

Zly Volk débarqua de sa monture et envoya une lampée de sang dans le réservoir et en mit sur le sommet du barrage en différents endroits. Puis rembarqua sur son cheval et s'éloigna du barrage à toutes vitesse.

Il pensa à ses amis, qui se trouvaient au centre de la prison, et espéra qu’il ne leur était pas arriver de pépin pendant qu’il était au loin.

Puis, il regarda la scène : une immense forme dans l’eau s'approcha du barrage et se mit a donné des coups de tête dedans. Folle de rage, la bête essaya de manger l'odeur sur le dessus du barrage, affaiblissant de plus en plus la structure.

Çeci ne prit qu'une dizaine de minutes à la bête pour faire céder le barrage. Le bruit qui s'en suivit était assourdissant. Même dans la prison en contrebas le bruit se fit entendre clairement, de même que le raz-de-marée qui emporta tout sur son passage.

Ça fessait maintenant plusieurs minutes que l'orque était détaché et que le groupe de Tchervéna attendait barricadé au centre de la prison. L'eau arriva alors et se mit à monter rapidement. Tous les gardes à l'intérieur de la prison n'avaient aucune chance de s'en sortir, leurs armures allaient leur coûter la vie.

Du centre du cylindre, le groupe n'avait qu'à ce laisser monter avec le niveau de l'eau pour survivre et entendre la panique des gens qui allaient bientôt se retrouver noyé. C'est alors que Mubati eu une idée et dit «Oh non la pauvre, je ne peux pas la laisser là», puis il plongea. Il tassa sans grande difficulté les cadavres de gardes pour se rendre à l'armurerie où son arme était entreposée. Il s'agissait d'une arme immense à deux extrémités, l'une était une immense masse et l'autre une immense hache.

Sur le chemin du retour Mubati se rendit compte pourquoi il devait se pratiquer pour retenir son souffle, l'épreuve était des plus éprouvante et se dit qu'il devait ramasser une corde s'il voulait s'en sortir. Il réussit tant bien que mal à retourner à la pièce centrale, attacher une extrémité de la corde à l'arme et traîner l'autre après lui. La remonté vers la surface était des plus difficile, il sentait ses poumons comprimés à un point tel qu'il se mit à avoir de la difficulté à voir, mais il savait que s'il perdait conscience il allait se noyé. Il se dit alors que s'il fermait les yeux, qu'il n'allait pas pouvoir perdre la vue, donc ne pas perdre conscience!

Il s'aida de la paroi pour monter et à l'aide de ses mollets surpuissants il arriva à moitié conscient à la surface. Olaf fit les premiers soins à l'orque, sous la forme d'une énergique baffe à la figure. Ce qui eux l'effet escompté, soit de lui redonner ses esprits.
Mubati : «Merci l'ami»
Olaf : «Tout le plaisir était pour moi!»

Mubati pris alors compte de la situation : ils étaient toujours dans le cylindre et l'eau n'avait pas monté assez haut pour qu'ils puissent sortir. Il devait manquer un bon 6 mètres avant d'atteindre le sommet.

Mubati alla donc s'agripper sur le bord d'une paroi et tira sur sa corde pour faire remonté son arme à la surface.

Le groupe organisa par la suite une chorégraphie aquatique ayant pour but de propulser Mubati hors de l'eau pour qu'il puisse lancer l'arme attachée pour s'en servir de grappin. Ce qui fonctionna à merveille! …. Après plusieurs essais.

Ils escaladèrent ensuite tour à tour la corde pour se rendre au sommet de la prison. Une fois rendu ils n'eurent aucune difficulté à voir Zly Volk sur une barque en train de tasser les débris pour qu'ils puissent sauté à l'eau et embarquer.

Bien que l'embarquement manquait de grâce il se fit en quelques minutes… près d’une demi chandelle pour être précis

Zly Volk guida la barque jusqu'à l'emplacement précis indiqué par les étoiles, puis un silence de mort survit... Et une grande lumière blanche!!!