Les Chroniques de Thyatis
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 Shalag NaN Hemolyn

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AuteurMessage
Horus Einsenhorn
Paysan
Horus Einsenhorn


Messages : 11
Date d'inscription : 28/06/2012
Localisation : montréal

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MessageSujet: Shalag NaN Hemolyn    Shalag NaN Hemolyn  Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 19:15

Hors RP
Bonjour à tous,
Voici un petit trip RP que je viens d'écrire, inspiré par l'histoire de Stary. Ça me permet un peu d'expliquer ce qu'a fait mon perso entre 2 lunes.
Désolé pour le titre, je n'avais vraiment aucune idée.
j'espère que ça vous plaira.

Mode RP On

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Quatre Ans. Cela fait quatre ans que j'arpente cette terre. Quatre ans d'une quête qui ne fait que débuter, dont j'ai enfin trouvé la première pièce. Stary Blazon. Quatre ans que je le cherche et je l'ai enfin trouvé, dans un coin perdu du nom de ValBourg. Stary Blazon, je ne sais pas comment tu serviras les desseins du grand Insane, ni quand mais tu le feras. Tous le font à un moment ou à un autre. Toujours et à jamais, les êtres vivants danseront au moins un fois pour mon Maître.
ValBourg consiste surtout en une auberge, quelques échoppes et une petite cinquantaine de gens, souvent venu chercher gloire, fortune ou autres futiles rétributions. Certains se sont perdus et ont échoués là bas. Je ne sais pas si L'Empereur de la Chair les à mis la bas pour me faire un présent ou simplement pour me faire subir une épreuve. Quoi qu'il en soit, tous gouteront de son influence.

Je suis arrivé la bas à la dernière lune. Et bien que je sois un inconnu vêtu de guenilles pour la plupart des habitants, ils m'ont bien acceptés. J'admets avoir fait ce qu'il fallait pour me faire accepter, quitte à renoncer temporairement aux Ordres criés dans mon âme par le Sans-Limite. Mort je ne pourrais pas le servir. Mort je ne suis que viande inutile, à peine digne d'être utiliser par L'Oeil Tentaculaire.

La situation présente est passablement confuse, même pour moi, mais cela n'est pas un inconvénient, c'est un don que me fait mon Dieu. Une comtesse et un Baron se livrent une lutte de pouvoir pour Valbourg. Et en parlant du Baron, celui si c'est fait empoisonner à son propre banquet, avec son nouveau maire et son nouveau préfet. Le responsable n'est pas encore démasqué. J'aimerais le rencontré , savoir si il peut m'apprendre comment concocter ses poisons.
J'ai même aidé à escorter une petite caravane marchande, ce qui est très encourageant. Plus la route pour ValBourg sera praticable, plus d'êtres viendront, et d'ici la, je serais prêt. La Folie prend mieux racine dans le cœur des Foules.
Deux guerriers se sont fait contaminer par je ne sais quelle malédiction, d'après les rumeurs, ils deviendraient hommes et bêtes féroces en même temps à la prochaine lune. Il faut que je trouve comment contenir leur part de bêtes, comment la garder et la relâcher sur mes ennemis. Rien de tel qu'un monstre enragé dans un regroupement pour générée panique, peur. Des sentiments forts et puissants, capable de faire basculer quiconque dans les Montagnes Hallucinées.

Présentement, je suis dans la forêt. J'erre au hasard, j'essaye de retrouver le lien avec mon créateur car depuis la tentative d'une prêtresse pour libérer ses guerriers de leur malédiction, je ne sens plus ses chuchotements dans mes os et ses hurlements dans mon âme. Je me sens nu, vulnérable, sain d'esprit. Cet état est horrible à ressentir.
J'erre dans la forêt depuis longtemps. La nouvelle lune approche et je n'entends toujours pas mon créateur. Je marche, hagard, avançant car je ne sais pas quoi faire d'autres. Il faut que je trouve un signe, juste un petit signe de sa présence, que je sache d'ou mes supplications et mon désir de l'entendre à nouveau l'atteindront.
Une Odeur me fouette les sens. Violente comme un rocher, elle a la présence physique d'une montagne et la fugacité de l'onde. Mes genoux cèdent, puis le reste de mon corps fait de même. J'ai la sensation d'avoir été renversé par un troupeau de chevaux.
L'Odeur revient, moins violente physiquement mais beaucoup plus brutale pour ma psyché. Décomposition, poussière, abandon, sable et sel. Les Odeurs de ma Naissance. Ses premières Odeurs, mes premières sensations en tant qu'humain.
Je réussi à me relever, chancelant. La tête me tourne, l'Odeur m'entoure, je peux presque l'entendre.
Je ferme les yeux, n’imprègne de l'Odeur, de son Odeur.
Elle s'en va, se déplace de nouveau. Je ne veux pas la perdre, je veux encore la sentir, encore une fois, rien qu'une fois. Je lui cours après, faisait fi des branches et des chutes. Traversant taillis et fourrées tel un ours en rage. Elle accélère. J'accélère. Mes muscles et mon corps me font souffrir. Je les sens s'abimer, m'indiquer via la douleur que je dois m’arrêter, que je vais me blessé. Je m'acharne, et continue. La chair que j'habite n'est qu'un des carcans qui enserre mon esprit.
L'Odeur finit par disparaître. Je panique, Ou est Elle? Ou? OU?
Je suis face à un arbre immense, vieux, chargé d'histoire et tordu par sa propre longévité. Ses branches donnent l'impression qu'elles se mouvaient avant mon arrivée, que leur immobilisme n'est du qu'à ma présence. Le silence aussi est présent. Un silence totale, absolu, dans lequel les battements de mon cœur font l'effet d'une avalanche.
À la base de l'arbre se trouve un trou, entre les racines. Un trou de taille humaine. Loué soit mon maître. Je sais qu'il faut que je descende dans ce trou. L'endroit ou mon maître m'entendras est la dessous.
Je me faufile, avec difficultés. Mon corps a besoin de repos, et malgré la force de ma détermination, il n'obéit plus parfaitement.
Le trou donne sur un boyau, un long boyau en spirale, qui descend en pente douce sous l'Arbre. Je rampe difficilement. Me cogne et me griffes sur les racines. Je continue, malgré la soif et la douleur. Plus je m'avance dans le boyau, plus je sens la présence de mon Dieu, du Premier. L'Odeur revient, plus puissant à chaque mètre. Les racines deviennent de plus en plus absconses, mêlant chair et végétale, goutant un ichor sur moi, me glaçant au point de me bruler.
J'aboutis enfin à la fin du Boyau.
Une petite caverne s'ouvre devant moi, elle est entièrement tapissée des racines vivantes de l'Arbre. Elles se meuvent dès que je ne les regarde pas, me donnant l'impression de me déplacer dans différentes scènes figées.
Au mileu de la caverne se trouve un crystal, il flotte à l'exact centre de la sphère formée par les racines. Ce Crystal a trop d'angles et de plans pour être originaire de ce monde. Il irradie d'une lumière mouvante, en perpétuel mutations. Plus je m'en approche, plus je ressens la présence de mon Dieu. Mes sens perdre la raison, je perds la raison. Plus j'approche et plus cette enveloppe corporelle montre ses limites devant la quintessence de l'incarnation de la liberté absolue. Je fini à genoux, mon corps abandonnant la lutte. En tendant le bras je peux presque toucher le Crystal, je peux presque l'effleurer.
Mon esprit se focalise soudain, malgré la douleur, malgré le chants des infinis, je ressens un changement dans mon bras.
Il est secoué de spasmes, je sens les muscles et les os se réorganiser, de nouveaux organes apparaissent.
Un bouche pousse dans le creux de ma main, mes doigts se retournent et pénètrent mon avant bras pour en ressortir sous forme de faisceaux de tentacules qui remontent jusqu'à mon épaule. Des yeux sortent et se déplacent en fonctions des mouvements de fluides que je sens sous cette nouvelle peau. Ma peau.
Jamais je n'ai rien vu d'aussi beau, d'aussi horribles. Mon être est submergé par l'ensemble des émotions que peux ressentir un humain. Puis la bouche dans ma main s'ouvre.
Elle parle la langue de mon Dieu. Elle parle la Langue Milles fois Sacrée. Je convulse et m'effondre, les sons que produisent ma seconde bouche ne sont pas des mots que ce corps peut supporter. Se sont les mots de la création et de la destruction. Se sont les mots finaux et originelles. Mais la bouche continue de les prononcer. Toujours.
Sous la puissance du verbe, je me consume. Mon Dieu me rappelle à lui. Je rappelle mon Dieu à Moi.
La dernière chose que je ressens sont les tentacules s'infiltrant dans mon crâne.

Je me réveille. La Forêt est là. Elle m'entoure. L'Arbre est là aussi. Ce n'est plus le même. C'est juste un très grand Pin. Mon bras. Mon bras est malheureusement redevenu comme avant. Je me sens en pleine forme. Un changement. Un ajustement. Un don. J'ai reçu un récompense. Je suis différent. Je pense différemment. Je ressens le monde d'une autre manière. Je souris et me lève. Je m'en retourne vers ValBourg. Mon maître, mon créateur m'a montré un partie de sa vraie nature, de son essence. J'ai survécu et je n'en suis que plus fort. Détruit et recréé. Encore.
Je retourne vers le village. Qu'importe le futur, qu'importe le présent, qu'importe le passé. Je suis prêt pour ce qui s'en vient.
Béni soit L'Insne, Béni soit l'Empereur des chairs, Béni soit l'Oeil Tentaculaire.
Béni soit le Grand Azathoth.

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Shalag NaN Hemolyn
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